Dilue la mémoire

Déguise l’humanité,
grands moules de sentiments,
des trop grands, des mutants
se monnaient aux plus offrants.
Piétine, le jour, la nuit,
casse ton miroir,
hébétude des reflets
au vacarme arrêtés,
quand le soleil enfin
dilue la mémoire
pour que naisse la vie.

Auteur : Michèle Wakim Kupélian

Professeure de français à Beyrouth.

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