Des flots

Des flots
ni marins,
ni déments.
Des flots
abreuvent mon corps épaissi.
Paresse des vomissures,
le corps s’en réjouit.
Il barbote dans la fange,
ramène relents amers
au corps des habitudes.
Je débarrasse la table,
lèche couverts et consciences
et demande à la mer
de se retirer.