Nourrir la bête

Une lame,
une balle,
dans les mains du présent,
tracent la panique
mais le trou qui s’entrouvre
fleurit aussitôt.
Gerbes humaines
aux mystères encombrants
appellent mère des temps
aux seins lourds et pesants
à nourrir la bête.
L’assassin, un enfant.

Auteur : Michèle Wakim Kupélian

Professeure de français à Beyrouth.

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