Pour le jour à venir

Au puits de mon enfance,
le ventre de la terre
j’en ai pris connaissance.
J’abrite vers lucioles,
du toucher à la bouche.
Croquent les voyelles
sous les ongles qui cassent
les casse-croûtes
des tireurs -francs.
Et je tourne
et je danse
contre ma raison
qui prend l’eau
quand mes humeurs m’ont désertée.
Habille-moi, matin
pour le jour à venir
ou l’enfant chagrin.

écrit le 04/09/2018

Auteur : Michèle Wakim Kupélian

Professeure de français à Beyrouth.

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